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25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 14:41

Encore un vieil article que j'avais oublié de publier ... j'avais écrit ça en juillet dernier ...

Enième réflexion hier soir en voyant mon ventre et mes 3 autres loulous : "Eh ben dis-donc, vous avez du courage !". J'aurais vraiment dû les compter (en gros, on m'a dit ça 9 fois sur 10 !!!), et surtout, enfin trouver une réponse qui fuse et coupe la chique gentiment mais sûrement à cette tripotée de gens bien-pensants ... M'enfin, pourquoi j'en n'aurais pas 4 des enfants, et même 5 ou 6 si ça me chante !

Tout ça me fait du coup penser à une conversation récente avec une amie autour de l'arrivée de ce petit haricot : pourquoi on fait un enfant ? Pourquoi on fait un nouvel enfant ?
Evidemment qu'il y a un certain nombre de raisons "intellectualisées" (désir de fonder une famille, de péréniser son couple ou son amour dans un enfant, influence d'une éducation, d'une foi, d'une expérience personnelle au sein d'une famille nombreuse, ...).
Mais ce dont j'ai envie de parler, c'est surtout de ce besoin animal et irrépressible de donner la vie. En disant ça, je ne nie pas que je suis un être pensant déterminé par son environnement (économique, familial, ...), mais en ce qui ME concerne, ce besoin animal vient vraiment au premier plan. Je n'ai jamais pensé et désiré aucun de mes enfants quand c'était "le bon moment", quand c'était "possible" pour des raison x ou y. Théophane est arrivé alors que j'étais étudiante et Superpapa faisait son armée. Et ça a d'ailleurs été une grande source d'inquiétude pour nos parents respectifs. Mais pour nous, c'était une évidence. Nous avons conçu notre fils parce que c'était devenu dans nos tripes le fameux bon moment. Nous avons résolu ensuite les questions matérielles qui en découlaient. Quand Apolline est arrivée dans nos vies, ce n'était pas pour donner une petite soeur à son grand frère. C'était d'elle dont nous avions envie, nous avions envie d'un enfant, d'un nouvel être dans notre famille, pour ce qu'il était en lui-même. Envie de concevoir, envie de sentir la vie frémir puis naître, envie de respirer ce bébé, de le serrer dans nos bras. C'est aussi une des raisons pour lesquelles il n' a pas de régularité dans l'arrivée de nos enfants. 2 ans entre les 2 premiers, puis 3 ans 1/2, puis 5 ans. Parce qu'à chaque fois, c'est notre désir incontournable qui a déterminé notre choix, même si financièrement ou professionnellement c'est tout sauf le bon moment !
Attention, je ne juge pas le parent qui attendrait que les "bonnes conditions" soient réunies. Mais pour moi, ce n'est pas comme ça que cela se construit. Le désir grandit au creux de mon ventre et je sens profondément et puissamment combien ce désir est instinctif, animal, même si c'est bien en tant qu'être pensant que je me laisse guider par cette animalité.

Et c'est l'animal qui parle en moi qui rend ce désir incontournable.

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25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 14:15

Oui, ce n'est vraiment pas pareil de vivre l'arrivée d'un bébé quand la famille est déjà grande !

Que de bras pour caliner, que de coeurs conquis et ravis par ce petit bout de femme, que de bonheur vécu tous ensemble.

Tout plein de déclarations d'amour à Isaure, d'empressement pour l'embrasser, la tenir, la serrer contre son coeur ...

Une ballade en voiture à 6, tous ensemble dans notre autocar ...

Hier soir, notre première vraie histoire lue à 5 (papa s'occupait de débarrasser la table) ...

Une partie de carte à s'amuser tous ensemble avec la poupette endormie près de nous ...

Supermama qui file se doucher et un des grand qui veille sur la doucette ...

Et puis les voir tous les 4, réaliser qu'ils sont tous nos enfants, qu'ils ont été petits l'un après l'autre, qu'ils vont si vite grandir ...

Et enfin, peu à peu se rendre vraiment compte qu'on n'a pas 3 enfants + un bébé, qu'Isaure est bel et bien là, avec nous, que nous sommes 6 désormais.

Petit à petit, recomposer notre famille avec elle, autour d'elle, tous ensemble.

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 15:27

... parce qu'on a beau essayer d'y échapper, Noël,

ça commence dès le mois de novembre !!!

Monbeausapin.org est un site de bande dessinée en ligne. Les visites sont comptabilisées, et juste avant Noël, Monbeausapin.org versera à la Croix-Rouge Française une somme proportionnelle au nombre de visiteurs total.Il n'y a rien à cliquer, rien à acheter, il suffit de venir lire de la BD, et leur faire un p'tit peu de pub !

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 14:04

On a beau enquêter, impossible de savoir qui nous a offert et envoyé ces deux belles couches lavables ...

Allez, n'ayez pas honte, dénoncez-vous qu'on puisse vous remercier ...

C'est chiant tout de même de recevoir un si chouette cadeau sans savoir qui bisouiller ...

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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 13:50

... parce qu'il ne faudrait pas croire qu'elle ne fait que dormir !!!

En attendant la tétée, elle danse le flamenco toute allongée (la faute à son 1/4 de gènes espagnols), et elle mange sa main (la faute à ses gènes de vorace affamée). 

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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 13:47

... chuis fatiguée !!! dry.gif

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16 novembre 2008 7 16 /11 /novembre /2008 10:39

Vu chez Mema qui l'avait vu ailleurs qui l'avait vu ailleurs ...

Pyzam Family Sticker Toy
Get your own Family Sticker Maker

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15 novembre 2008 6 15 /11 /novembre /2008 10:43


Amélien observe Isaure en train de prendre la tétée. Elle a sa petite main posée sur le sein de maman ...
"T'as vu maman, elle est maligne Isaure, elle tient la gougoutte pour ne pas renverser son lait !"

L'image “http://biomama.free.fr/New%20design%20blog/Am%e9lien%20signature.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.
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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 10:04

Les nuits avec Isaure, la maison calme et endormie, nous ne sommes que toutes les deux, comme sur une île déserte, une île de tendresse et de chuchotis. Les yeux dans les yeux, nous nous découvrons à nouveau, entre deux sommeils, entre deux tétées. Tu es couchée près de moi, je t’entends grogner et gigoter. Tu cherches. Tu frottes tes mains contre ta bouche avide.  Tu patientes, tu t’agites, tu grognes. Pas un cri non, pas un pleur. Parce que tu sais qu’il ne faudra pas longtemps pour que ma main se pose en caresse sur toi. Que je te prenne tout contre moi, que l’on se retrouve, toutes les deux, rien que toutes les deux. La nuit avec toi ma douce doucette, c’est juste comme un prolongement rien qu’à nous de la journée, un temps hors du temps, sur notre île de lait et de tendresse. La fatigue oui, bien-sûr la fatigue pèse. Mais elle ralentit encore ce temps hors du temps, rallonge les mouvements, rajoute de la douceur à ce cérémonial d’amour. Je grappille quelques minutes, les yeux clos, t’écoutant, réjouie de t’entendre, de te savoir là. Parfois au contraire j’ai hâte de te serrer, de te sentir. C’est donc bien vrai, tu es bien vraie, petit miracle merveilleux. Je te regarde enfouir ta tête au creux de mon bras, je sens tout l’amour qui nous lie déjà.

Me revient le souvenir précis des nuits avec Apolline, dans cette même chambre, où comme avec toi, le bonheur de cette douceur était toujours plus grand que la fatigue. Où comme avec toi, je me sentais hors du monde, dans une bulle d’amour rien qu’à nous deux.

Les nuits avec Isaure …

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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 09:47

Je viens de te mettre au monde, je te respire, je te câline, je t’embrasse, te sens, te serre, te regarde.
Le doux duvet de tes cheveux, les petits plis de ton cou, les fines rides de tes longs doigts, le moelleux de tes joues rebondies, le rose de tes lèvres entre-ouvertes, ton souffle régulier, tes sursauts, tes couinements.
Avec toi, je suis comme hors du temps, hors de l’urgence, hors de la colère et de la violence.
Avec toi, tout est simple et rien n’est grave, tout est doux, juste doux.
Tu nous regardes et esquisse un sourire, tu fronces les sourcils, tu réfléchis et plouf, replonges dans un sommeil béat, une goutte de lait au coin des lèvres.
Pourquoi est-ce que l’on ne parvient pas à maintenir cette magie le temps passant ? C’est si calme, si étonnamment facile.
Je te serre contre mon cœur, tu respires paisiblement, je suis droguée de toi.
Dieu que c’est bon, que c’est bon cette douce douceur, cette énergie paisible, cette certitude que tout est là, que la vie est là.

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