Ce soir, je vais au cinéma. Ce soir, je vais manger du pop-corn ... Bien-sûr, je pourrais me réjouir du fait que je puisse passer la soirée avec mon chéri, que je découvre un très beau film (on vous en parle demain), que je profite de places UGC à des tarifs ultra-compétitifs grâce à mon CE, etc. MAIS NON !!! Tout ce à quoi je pense, tout ce vers quoi mon esprit (estomac) tend, c'est l'idée merveilleusement réconfortante du gros cornet de pop-corn que je vais bientôt tenir dans mes mains, de ces pop-corn croustillants et délicatement sucrés pour moi seule (Superpapa n'aime pas ça, il est vraiment trop parfait ce Superpapa ...), qui vont me rassurer quand le film m'effraiera, que consoler quand il m'attristera, me défouler quand il m'énervera (toujours le film hein, pas Superpapa ...). Cela vous semble superficiel, inutile voire bruyant pour les voisins ? Et bien pas du tout : d'abord, je ferme la bouche quand je mange, et je veille à farfouiller dans mon tas de pop-corn uniquement quand la musique est forte, ou quand les héros crient et s'étripent. Ensuite, tout cela fait définitivement partie du grand folklore CINOCH : les lumières qui s'éteignent, les sièges confortables, le silence captivé des spectateurs, l'image grand format qui nous raconte la vie, et ... le pop-corn !!! Dernière remarque, je déteste, mais alors déteste le pop-corn en sachet, recouvert de caramel, qui se ramollit dès qu'il est ouvert depuis plus de 30 secondes, et qui est tellement sucré que vos futures caries sont directement collées dessus. Mais le pop-corn du cinéma, décidément, c'est vraiment le bonheur ! Si comme Supermama, vous adorez ça, rejoignez l'Association de Promotion du Pop-Corn, rue du Cornet, 70500 CALORIES !
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