Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 avril 2006 5 07 /04 /avril /2006 00:00

 J'ai l'impression que ça fait une éternité que je ne vous ai pas proposé un nouveau livre à déguster, alors je m'y remets immédiatement !

Evidemment, je continue d'en dévorer de nouveaux chaque jour, mais récents ou pas, je ne vous propose que les meilleurs ...

Et pour aujourd'hui, un de mes auteurs fétiches, Arnaud CATHRINE, et deux de ses ouvrages : Sur la route de Midland, et Les yeux secs.

Je pourrais aussi vous parler des nombreux autres romans qu'il a publié, mais deux, c'est déjà pas mal !

J'ai eu l'occasion de travailler avec cet auteur dans le cadre de mon boulôt, puisqu'il écrit aussi pour la jeunesse. J'avais organisé par mail une sorte d'interwiew à laquelle il s'était gentiment prêté. Si vous voulez aller lire ce que ça donnait, cliquez .

En tous cas, ne manquez pas d'aller découvrir cet auteur magnifique, dont l'écriture dépouillée et délicate laisse affleurer des récits sobres et douloureux à la fois, des meurtrissures familiales, fraternelles ou filiales.

 LES YEUX SECS

Auteur : Arnaud CATHRINE

Editeur : J'ai lu (1999)

Thème(s) : guerre ; fratrie ; mort

Ce pourrait être n'importe où. N'importe quand. Dans l’horreur froide d’une guerre civile qui ravage le pays, un adolescent et sa soeur survivent, enfermés dans leur maison avec les cadavres de leurs parents qui ont été exécutés. Luttant pour ne pas devenir les otages de leur propre peur, les deux orphelins vont vivre à l'affût, dans l'attente d'une improbable libération.

Ce roman terrible est un huis-clos réaliste et angoissant, qui a révélé Arnaud Cathrine au grand public. Son style sobre met à distance la souffrance qu’il met en scène. Ses personnages doivent surmonter des épreuves,  et apprendre à grandir, en particulier par le biais de la parole.

 

 SUR LA ROUTE DE MIDLAND

Auteur : Arnaud CATHRINE

Editeur : Verticales(2001)

Thème(s) : amour ; violence ; mort ; fratrie 

Will gare son van devant le Salt Café et y loue une chambre. Personne dans les parages, excepté Zach, un vieux mécanicien noir et Singer, un adolescent orphelin recueilli par Amy, la tenancière du motel. Mais qu’est venu faire Will en plein désert texan ? Et qui repose dans le cercueil, à l’arrière de son camion réfrigéré ? L’escale au Salt Café va se prolonger jusqu’au terme du livre et révéler un à un les liens du sang qui unissent cette poignée de personnages.
La Route de Midland est un roman poignant, dont l’écriture conjugue pureté et retenue. Le décor américain, sec et poussiéreux, constitue comme un territoire vierge sur lequel tout peut se reconstruire, malgré des personnages lucides, tendres et blessés. Et l’on se laisse happer par ces voix croisées qui, en recomposant le puzzle douloureux de leur vie, laissent peu à peu affleurer l’espoir. 

Le livre a été adapté au cinéma dans un film sorti il y a quelques semaines seulement : Le Passager.

 

 

Partager cet article
Repost0
14 mars 2006 2 14 /03 /mars /2006 21:58

En attendant de vous raconter deux-trois trucs demain, je vous mets un p'tit poème pas banal, d'une jeune nana qui s'est déjà pas mal fait remarquer, et dont Jacques Rebotier nous a parlé samedi dernier lors de son "Travelling poésie" .

Elle s'appelle Valérie ROUZEAU, et elle écrit avec beaucoup d'originalité, mais bizarrement très simplement aussi ... Je ne sais pas comment l'expliquer, ses recueils sont étranges et touchants, tout en ne parlant que de choses banales et quotidiennes. Des jeux avec les mots, des ricochets dans les phrases, des facéties dans l'écriture : une auteure grave et farfelue à la fois, qui sort des sentiers battus de la poésie classique. 
 

.

Nous voguerons tous les jours glissants et toutes les nuits

Et si le monde part en fumée je veux être dans le même nuage la même perpétuité que toi

L'idée je la vole au penseur exquis de l'Encyclopédie

si jamais l'univers explose nous ferons un seul cumulus avec notre poussière ensemble

C'est une histoire d'atomes crochus à la folie

Nous voguerons tous les jours glissants et toutes les nuits

.

Ce poème est extrait du recueil Va où publié chez l'éditeur  Le temps qu'il fait en 2002.

---------

Vous pouvez consulter pas mal de pages consacrées à Valérie Rouzeau sur le site poesies choisies (il y a même quelques uns de ses poèmes en ligne), sur celui du Printemps des poètes , sur le site Arbre de lune et sur le site de la revue Inventaire-invention (encore un truc chouette qui se passe en Seine-saint-Denis ...).

Partager cet article
Repost0
18 février 2006 6 18 /02 /février /2006 00:00

Comme c'est encore les vacances, et malgré les remarques désobligeantes de mes amis bloggeurs qui en ont marre de tous ces livres que je m'obstine à proposer ;o) voici une "super méga saga de la mort qui déchire sa race", bref, un coup de coeur absolu de Supermama !!!

Cette trilogie, primée dans de nombreux pays, met en scène des mondes parallèles, mélange l'Angleterre de Dickens, l'heroic fantasy et le merveilleux à la manière de "L'histoire sans fin" de Michael Ende, et une (en-)quête mâtinée de réflexions très philosophiques sur le bien et le mal.

L'intrigue de ce livre impossible à résumer met en scène des mondes parallèles au nôtre, et des personnages aux pouvoirs étonnants, qui entretiennent une curieuse relation symbiotique avec des « daemons », sortes d'animaux-totems. Les deux héros ont une quête à accomplir, et parcourrent des univers à la fois merveilleux et dangereux.

Cette trilogie magnifique mêle avec bonheur les sorcières et les ours en armure, et transportera aussi bien les (grands) enfants que les adultes.

 

 

Juré craché, cette saga foisonnante et captivante se lit d'une traite !

 A LA CROISEE DES MONDES

1- Les royaumes du Nord

2- La tour des anges

3- Le miroir d'ambre

Auteur : Philip PULLMAN

Editeur : Gallimard(1998)

Thème(s) : heroic fantasy ; science-fiction ; aventures ; lutte du Bien contre le Mal ; mondes parallèles  

Lyra, une jeune adolescente hardie et têtue, vit dans un monde parallèle au notre, qui ressemble à l'Angleterre de la fin du XVIIIème siècle. Orpheline, elle est élevée dans un collège froid et sévère. Comme tous les êtres humains de son monde, elle a toujours avec elle son daemon, sorte de prolongement de son âme sous forme animale à qui elle est liée jusqu'à la fin de ses jours. Un jour, à la faveur d'un brèche créée entre les différents mondes, Lyra rencontre rencontre Will. Leurs deux destinées vont se construire en parallèle : sauver le monde pour Lyra, retrouver son père pour Will.

 

Partager cet article
Repost0
12 février 2006 7 12 /02 /février /2006 00:00

Vendredi après-midi, Supermama avait rendez-vous avec Marguerite Abouet, récemment couronnée à Angoulême (prix du meilleur premier album) pour son livre "Aya de Yopougon", dessiné par son compagnon Clément Oubrerie, qui raconte la vie quotidienne de trois copines d'Abidjan.

Clément est un illustrateur confirmé, mais Marguerite une jeune auteure, qui vit un conte de fée avec cet album unanimement salué par la critique.

Elle est jeune (un an de plus que Supermama, donc trèèèèèèèèèèèès jeune !!!), très jolie, et vraiment adorable. Elle sort son petit carnet de croquis et montre le tome 2 d'Aya qu'elle est en train d'écrire (parution prévue fin 2006), raconte sa rencontre avec Johan Sfar, autre bébéaste exceptionnel dont on parlera bientôt, homme aux milles casquettes dont celle de directeur de la nouvelle collection BD de Gallimard. Elle explique les coups de fil, interviews, rencontres avec le public, et tout et tout, rançon d'un succès qui la ravit et lui a permis de prendre un congé sabatique (elle bossait dans un cabinet d'immobilier). Elle a quitté la Côte d'Ivoire à 12 ans pour s'installer en France sans les siens, a pas mal galéré, et a toujours écrit, pour survivre, pour tenir le coup, mais aussi pour ravir ses petits neveux et nièces à qui elle a raconté tant d'histoires.

Particulièrement douée pour les dialogues, les répliques croustillantes qui fusent et nous font rire, c'est vers la bande dessinée qu'elle se tourne, aidée par son homme, qui dessine les premières planches. Immédiatement, les envois à la maison d'édition Gallimard ne laissent personne indifférent, et le projet est retenu, à la condition de vieillir un peu le personnage principal, qui devient Aya, pour correspondre à la nouvelle collection qui vise les ados et jeunes adultes.

Ce premier opus est particulièrement réussi, plein de vie, avec des problématiques adolescentes qui feront aussi sourire tous les adultes. Marguerite Abouet veut raconter une Afrique débarrassée des habituelles images attendues de la guerre et de la famine, «cette Afrique qui subsiste malgré tout car (...) ‘la vie continue’… ».

Les personnages sont tous très attachants, et l'on s'identifie tour à tour à chacun d'eux. Les jeunes filles qui rusent pour tromper la surveillance de la famille et vont en douce à «l’hôtel aux mille étoiles» (la place du marché, où on s’embrasse - et même plus -  sur les tables pendant la nuit), les garçons qui "fricotent" avec les gazelles,  la famille bourgeoise qui méprise les villageois ... C’est vivant, drôle, bourré de détails "couleur locale" qui nous en apprennent long sur le quotidien, et gentiment corrosif. Avec en bonus un lexique et quelques recettes savoureuses.

 

En plus du ton très original, on apprécie beaucoup la finesse des traits, et un dessin aux couleurs vives et chaudes : une vraie réussite !

 AYA DE YOPOUGON

Auteur : Marguerite ABOUET

Dessinateur : Clément OUBRERIE

Editeur : Gallimard(2005)

Thème(s) : bande dessinée ; Côte d'Ivoire ; sexe ; adolescence ; société ; famille ; amitié

 

 La vie de 3 jeunes adolescentes en Côte d'Ivoire, à la fin des années 70. Leurs premières amours, les conflits avec leurs parents, les sorties, les difficultés du quotidien. Et quand l'une d'entre elles se fait "enceinter",  rien ne va plus !


Partager cet article
Repost0
10 février 2006 5 10 /02 /février /2006 00:00

  Le festival d'Angoulême vient de se terminer, Supermama saute sur l'occasion pour vous parler BD, et plus particulièrement des "romans graphiques", un genre qui a le vent en poupe (vous souvenez-vous de Marjane Satrapi ?) - ou comment combiner le plaisir des images avec celui d'un récit riche et savoureux.

« De mal en pis » , ce pavé effraiera certains, mais ravira les autres !  Vous allez forcément vous reconnaître dans les problèmes de voisinage, de boulot, d'existence, d'amour, de sexe (liste non exhaustive !). 600 pages de « quotidien », bizarrement attrayant, qui procure une authentique émotion. Vous entrez dans la peau des personnages, et lorsque vous arrivez à la fin, vous vous sentez d’un coup tout nostalgique du temps passé à les cotoyer. Roman graphique qui vous prend aux tripes, cette petite merveille a reçu le prix du meilleur premier album à Angoulême l'année dernière (2005).

~~~~~~~~~~~~~~

On en profite pour vous suggérer d'aller jeter un coup d'oeil à un autre de nos coups de coeur,  « Blankets » de Craig Thompson (édité chez casterman)  : vous y jetterez votre coup d'oeil et vous ne pourrez plus le quitter ... Histoire d'amour, roman (illustré) initiatique et autobiographique, description subtile et profonde des remous de l'enfance et de l'adolescence, le passage à l’age adulte, le premier amour, le tout mélangé avec de nombreuses séquences oniriques. Un vrai bonheur !

~~~~~~~~~~~~~~

Et aujourd'hui, comme Supermama passe l'après-midi en tête à tête avec Marguerite Abouet, elle vous parlera bientôt de son album « Aya de Yopougon » (co-réalisé avec Clément Oubrerie pour les dessins), et couronné il y a quelque jours par le même festival d'Angoulême, catégorie Meilleur premier Album 2006

 DE MAL EN PIS

Auteur : Alex ROBINSON

Editeur : Rackham (2004)

Thème(s) : bande dessinée ; amour ; sexe ; travail ; relations 

C’est l’histoire d’une demi-douzaine de jeunes, à la frontière de leur future vie d'adultes, qui se cherchent. Entre la vie à laquelle on rêve et la réalité de la vie que l'on a le courage de supporter, il y a un gouffre ! Parmi les principaux personnages, il y a Sherman qui voudrait être écrivain - mais en attendant, pour gagner sa croûte, il bosse dans une petite librairie où il vit un enfer. Il tombe amoureux de Dorothy, une jolie journaliste limite alcoolique. Son meilleur ami, Ed, est fan de Star Wars et dessinateur de comics prometteur mais introverti. Jane et Stephen sont les colocataires de Sherman, elle est auteure de bandes dessinées, il est prof d’histoire, sosie bedonnant de Jésus-Christ. 

Partager cet article
Repost0
1 février 2006 3 01 /02 /février /2006 00:00

Vous avez envie d'un petit livre rapide à lire mais riche en émotions, alors lisez ce petit bijou, œuvre de jeunesse de la talentueuse Irène Némirovsky, récemment révélée au public avec son roman Suite française, qui a reçu le prix Renaudot en 2004. 

J'ai découvert il y a peu Le bal, et cette lecture est restée gravée dans mon esprit. Ce court roman est d'une grande cruauté, mais aussi d'une étonnante lucidité sur le genre humain, et il décrit les tourments de l'enfance avec une justesse rare. 

L'auteure prend un malin plaisir à dépeindre les rapports humains au sein d'une famille de parvenus, avec lucidité et cynisme.

J'ai adoré !

 LE BAL

Auteur : Irène NEMIROVSKY

Editeur : Grasset(2002 - première édition en 1930)

Thème(s) : arrivisme ; cruauté ; vengeance ; adolescence ; rapports mère/fille ; société 

1928, les Kampf sont devenus riches, à la faveur de boursicotages. La mère, Rosine, rêve de faire partie de la haute société. Le père suit, personnage effacé. Leur fille Antoinette a 14 ans ; elle étouffe sous les remontrances permanentes et le manque d'affection de sa mère. Pour profiter leur nouvelle opulence, et l'exposer à la face du monde, ils décident d'organiser un bal. Deux cents convives attendus, des mets raffinés, des domestiques et des musiciens aguerris, la soirée s'annonce éclatante. Bien entendu, les choses vont se passer autrement ! Antoinette, à qui sa mère,  ne pouvant supporter d'afficher une fille déjà si grande, a interdit d'assister au bal, va se venger ...

Partager cet article
Repost0
27 janvier 2006 5 27 /01 /janvier /2006 00:00

Hier, j'ai fait un p'tit tour à la librairie FOLIE D'ENCRE des Lilas (93 - trop sympa la Juliette qui s'occupe de moi ...) pour aller récupérer une commande, et en attendant mon tour, je suis tombée sur ça :

 Le baleinié - dictionnaire des tracas

(Murillo / Leguay / Oestermann)

Je me suis mise à le feuilleter, et ce faisant, à me marrer comme une baleine (c'est le cas de le dire vu le titre), et évidemment, je l'ai acheté ! Ce petit dictionnaire est composé de mots inventés (néologismes) pour désigner les petites misères du quotidien, et "consoler ceux qui ressentent l'exil de l'infortune" ... Tout un programme !

Quelques exemples pour vous donner une idée :

Abrataphier (verbe) : se prendre la manche dans la poignée de la porte un bol de café à la main

Bibouplelouler (verbe) : mettre un jeton dans une auto-tamponneuse et s'apercevoir qu'on est seul sur la piste.

Igourie (nf) : don pour chercher d'abord dans la mauvaise poche.

Moulaphiater (verbe) : réfléchir en suçant son feutre par le mauvais bout.

Zoupard (nm) : distance entre le ticket de péage et le bout des doigts tendus.

La description des tracas est vraiment très amusante. Ce qui est dommage, c'est que les mots sont difficiles à retenir ... mais c'est vraiment drôle !

Du coup, j'en ai trouvé un autre qui a l'air super sympa aussi, à 2,50 € paru dans la collection Mille et une nuits :

Le pornithorynque est un salopare - Dictionnaire de mots-valises

(Alain Créhange)


Un second volume, L'anarchiviste et le biblioteckel, sortira en mars 2006. L'auteur a même un site où vous pouvez aller consulter ses mots-valises : ici !

Les "mots-valises" sont des termes inventés à partir de plusieurs mots mis bout à bout. On attribue à Lewis Carroll (l'auteur d'Alice au pays des merveilles) les premières créations de mots-valises, et plein d'auteurs ont ensuite pris le relai. 

Pour ceux qui aiment jouer avec les mots et la langue, voici une sélection de sites drôles, ingénieux, inventifs, proposée par Télérama : ici !

Entre autres, ce site, page officielle de défense et illustration de la langue xyloglotte (étymologiquement, la langue de bois) ... C'est une langue nouvelle reposant sur le concept suivant : pourquoi se compliquer la vie à faire simple alors qu'il est si simple de faire compliqué ? ( il y a vraiment des tordus mais bon ! :0008: )

Amusez-vous bien !

 

 

Partager cet article
Repost0
23 janvier 2006 1 23 /01 /janvier /2006 00:00

"Ashmol ! Pobby et Dingan sont peut-être morts", "Super. Tu vas peut-être enfin grandir et arrêter de délirer".
Pobby et Dingan sont deux personnages imaginaires, qui permettent à une petite fille pas comme les autres de grandir apaisée. Alors quand ils disparaissent, la petite fille, Kellyanne reste inconsolable et, jour après jour, elle se laisse mourir de chagrin.

Ce roman d’apprentissage raconté dans un style proche du langage parlé est plein d'émotions enfantines et de défits absurdes. L’auteur force le lecteur à s’interroger tout du long sur la véracité des événements, comme les personnages qui, tour à tour, croient ou non en l’existence de Pobby et Dingan. La réussite  de ce récit est de transporter le lecteur dans un univers impossible, et de lui donner envie d'y croire sans se poser de question.

Le roman se referme sur une note tragique, mais il impose au lecteur sa force et son imaginaire, qui devraient être le moteur de toute existence.

 POBBY ET DINGAN

Auteur : Ben RICE

Editeur : Calmann-Lévy(2003)

Thème(s) : famille ; rapport frère/soeur ; maladie ; mort ; réel / imaginaire 

Le récit pas folichon de la vie d'une famille anglaise, émigrée en Australie. Le père a acheté une mine d’opale dans l’espoir de faire fortune mais il ne trouve rien. Un jour, leur petite fille Kellyanne annonce le plus sérieusement du monde la disparition de ses amis imaginaires, Pobby et Dingan. Bien que ceux-ci n’existent qu’aux yeux de l’enfant, Kellyanne est minée par le chagrin, et dépérit peu à peu. Pour sauver sa sœur, Ashmol décide de tout mettre en œuvre pour retrouver Pobby et Dingan, en demandant aux villageois de prendre part aux recherches. Il remue ciel et terre, mais la tâche n'est pas facile ...

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2006 4 19 /01 /janvier /2006 09:12

 A la surface du lac noir

murmurent les blessures

de nuages abandonnés.

Matthieu MESSAGIER

Fonds de troisième oeil (Flammarion, 2005)

 Bon, en fait, c'est la seule poésie que j'ai comprise et aimée de tout le recueil, mais ces trois petites lignes ténues sont tellement douces à l'oreille que je n'ai pas résisté à vous les donner à lire ...

Sur cet auteur, deux articles très élogieux, ici et , et un autre site qui n'a pas sa langue dans sa poche et dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas, en gros : "Personne ne comprend rien à Messagier mais tout le monde frime en disant le contraire".

Partager cet article
Repost0
17 janvier 2006 2 17 /01 /janvier /2006 00:00

Un livre coup de coeur, un livre tendresse, un livre chagrin.

Cette belle histoire de famille vous remue l'âme et vous entraîne dans des silences douloureux. Mais quand un frère décide de faire connaissance de son aîné, rien ne peut l'arrêter, surtout pas la vérité.

C'est un de mes livres préférés, mais je pleure à chaque fois ! :0001:

 MON FRERE ET SON FRERE

Auteur : Hakan LINDQUIST

Editeur : Gaïa(2001)

Thème(s) : famille ; deuil ; mort ; homosexualité ; récit à la première personne ; journal intime

 

 

Jonas est aujourd'hui fils unique. Mais dix-sept mois avant sa naissance, Paul, son frère aîné, est mort. Jonas grandit, et commence à se poser des questions sur Paul : qui était-il ? comment et pourquoi est-il vraiment mort ? Ses parents lui ont raconté peu de choses, alors durant trois années, il mène sa propre enquête, obstinément, et part à la recherche de son frère, mais aussi de sa propre identité … Par l’intermédiaire du journal intime de Paul, et de lettres étrangement cachées, Jonas résoud une à une les énigmes et tient le lecteur en haleine.

Partager cet article
Repost0